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Facebook et la lutte des classes

 

On croyait le concept de “lutte des classes” définitivement enterré, pas pour Facebook qui vient d’obtenir le 1er février dernier l’aval sur un brevet déposé en juillet 2016 et qui vise à catégoriser ses utilisateurs selon leurs expériences, leurs habitudes de consommation et selon leurs revenus.

 

Affiner les profils de ses utilisateurs, pour optimiser ses revenus, tel semble être le “nouveau” (?) crédo de Facebook.

Selon le site CBInsights qui révèle l’information, le réseau social a ainsi récemment obtenu l’approbation d’un brevet aux Etats-Unis en juillet 2016.

Un brevet visant à classer ses utilisateurs selon leurs expériences et selon leurs revenus dans des catégories socio-économiques.

Selon son niveau d’éducation (qu’il ait poursuivi -ou on- ses études au-delà du baccalauréat), les voyages qu’il a effectué, le nombre de smartphones, d’ordinateurs, ou de tablettes numériques qu’il possèdent, le fait qu’il soit (ou non) propriétaire de son logement, qu’il habite dans tel ou tel quartier, chaque utilisateur de Facebook, pourrait se voir attribué un nombre de points donné ce qui permettrait de le reverser ensuite dans telle ou telle catégorie sociale.

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Pour Facebook, ce système permettrait aux annonceurs du réseau social de mieux “cibler” l’audience des publicités qu’ils y diffusent.

Ce système est-il déjà en place? Interrogé par le site The Hill, le réseau social n’infirme ni ne confirme.

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 “Nous cherchons souvent à obtenir des brevets pour des technologies dont au final nous ne faisons aucun usage”, indique ainsi un porte-parole de Facebook, au site The Hill.

En attendant, une chose est certaine, Facebook offre déjà la possibilité à ses annonceurs de sélectionner les internautes selon leurs revenus, leur code postal et tout un arsenal d’informations qui s’apparente de près ou de loin à un classement en catégories socio-économiques.

 

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Dans un centre d’appels de Mobipel, filiale de Free, les licenciements pour faute grave tombent à la pelle

 

Selon les syndicats ces départs contraints permettraient à l’entreprise d’éviter de se lancer dans un plan social, par nature beaucoup plus coûteux.

 

On se souvient, il y a quelques mois, d’un reportage diffusé dans le cadre du magazine de France 2, Cash Investigation, qui pointait du doigt les pratiques managériales de Free ainsi que du nombre inquiétant de suppressions d’emplois dans le centre d’appels Mobipel (filiale de Free) de Colombes, près de Paris.

On se souvient aussi des dénégations (parfois approximatives), de Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad, (la maison mère de l’opérateur internet Free), répondant aux questions de la journaliste, Elise Lucet.

Les affirmations de Cash Investigation se trouvent aujourd’hui confirmées par un rapport d’experts-comptables (commandé par le comité d’entreprise de Mobipel au cabinet Alter, deux semaines avant la diffusion du magazine), qui a pu être consulté par le journal Le Parisien.

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Ce rapport met en lumière le nombre important de licenciements pour faute grave dans le centre d’appels Mobipel de Colombes.

Selon le document entre juin 2014 et septembre 2017, l’entreprise est passée de 711 à 287 salariés, soit une baisse de 60% de ses effectifs, quand dans le même temps le chiffre d’affaires et le nombre d’abonnés de Free ne cessaient de grimper.

Pire, Alter a décompté 807 départs au total depuis 2013, dont 586 provoqués par Free (licenciements, ruptures conventionnelles…).

266 licenciements pour faute grave en trois ans

Selon les experts-comptables, la diminution d’effectif serait la conséquence directe de “licenciements disciplinaires massifs, des ruptures conventionnelles et des transferts intragroupe qui ne sont pas indépendants de la volonté de l’employeur”.

Sur les 315 licenciements opérés en trois ans, on dénombre ainsi 266 licenciements pour faute grave.

Des licenciements qui présentent l’avantage comptable de permettre à l’employeur de ne payer ni préavis, ni indemnité de licenciement.

Mobipel “chercherait par toutes les solutions individuelles possibles à contourner son obligation” de mettre en oeuvre un plan social.

Selon le rapport, cité dans l’article du Parisien, “84 contentieux (sont) engagés par les salariés pour un montant total de 1,9 million d’euros et une moyenne de 22.523 euros par demande”.

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