Si les millions d’euros continuent de pleuvoir (en toute transparence) sur la French Tech, le monde du capital-risque continue de se montrer extrêmement prudent et frileux quand il s’agit d’investir dans des startups créées par des équipes 100% féminines.

Celles-ci ne sont déjà pas légion (elles représentent à peine plus de 5% du nombre total de startups en France), mais selon le premier baromètre du collectif Sista (en collaboration avec le Boston Consulting Group)elles n’auraient reçu depuis 2008 que 2% des fonds mobilisés.

« Sans la distinction entre les startups mixtes et les startups 100% femmes, on sous-estime le problème. Les femmes qui ont cofondé leur startup avec des hommes ne rencontrent pas les mêmes difficultés que les femmes dans une équipe 100% féminine », insiste Jessica Apotheker, directrice associée de BCG (Boston Consulting Group).

« La décision de ne pas investir dans les startups fondées par des équipes de femmes est irrationnelle », explique pour sa part Valentine De Lasteyrie, membre du collectif pour la mixité entrepreunariale Sista.

A titre d’exemple, selon une autre étude menée par le Boston Consulting Group, aux Etats-Unis, pour un dollar investi, les fonds récupéraient 0,78 centime pour une startup féminine contre 0,32 centime pour une startup masculine.

A l’occasion de la divulgation de cette étude, le collectif Sista (avec le Boston Consulting Group)  lance un guide de bonnes pratiques destiné aux fonds d’investissements français.

Le président du conseil d’administration, Maxime Lombardini, le directeur général du groupe, Thomas Reynaud, les directeurs généraux délégués, Rani Assaf et Antoine Levavasseur, ainsi que le secrétaire général, Cyril Poidatz sont concernés par cette opération.

Selon le quotidien économique britannique Financial Times (puisant ses informations dans le rapport financier semestriel du groupe), Iliad, la maison-mère de l’opérateur Free, a récemment distribué pour 55,3 millions d’euros d’actions à cinq de ses principaux dirigeants, dans le cadre d’une opération d’échange d’actions Free Mobile, non coté, en actions Iliad.

Selon le document financier cité par le Financial Times, 23 salariés du groupe s’étaient vu attribuer 5% du capital de Free Mobile en 2010 et 2011 avec possibilité de voir ces actions échangées contre du numéraire ou des titres Iliad, échange autorisé par le conseil d’administration du groupe le 14 juin dernier.

Selon le quotidien économique britannique, les actions Iliad échangées représentent une valeur totale de 96,8 millions d’euros, au cours du 14 juin, et plus de la moitié concernaient les cinq principaux dirigeants du groupe (le président du conseil d’administration Maxime Lombardini, le directeur général du groupe, Thomas Reynaud, les directeurs généraux délégués, Rani Assaf et Antoine Levavasseur, le secrétaire général, Cyril Poidatz).

Si l’opérateur a vu son chiffre d’affaires progressé de 7,9% à 2,49 milliards d’euros sur le premier semestre, cette opération intervient toutefois dans un contexte tendu pour le groupe.

Le cours de l’action Iliad est aujourd’hui au plus bas depuis 2012 (après avoir dépassé les 200 euros entre 2014 et 2018).

Par ailleurs le groupe Iliad (maison mère de l’opérateur Free) a enregistré un recul de 60% de son bénéfice net au premier semestre de l’exercice, à 91 millions d’euros.