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Monthly Archives: février 2018

Dans un centre d’appels de Mobipel, filiale de Free, les licenciements pour faute grave tombent à la pelle

 

Selon les syndicats ces départs contraints permettraient à l’entreprise d’éviter de se lancer dans un plan social, par nature beaucoup plus coûteux.

 

On se souvient, il y a quelques mois, d’un reportage diffusé dans le cadre du magazine de France 2, Cash Investigation, qui pointait du doigt les pratiques managériales de Free ainsi que du nombre inquiétant de suppressions d’emplois dans le centre d’appels Mobipel (filiale de Free) de Colombes, près de Paris.

On se souvient aussi des dénégations (parfois approximatives), de Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad, (la maison mère de l’opérateur internet Free), répondant aux questions de la journaliste, Elise Lucet.

Les affirmations de Cash Investigation se trouvent aujourd’hui confirmées par un rapport d’experts-comptables (commandé par le comité d’entreprise de Mobipel au cabinet Alter, deux semaines avant la diffusion du magazine), qui a pu être consulté par le journal Le Parisien.

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Ce rapport met en lumière le nombre important de licenciements pour faute grave dans le centre d’appels Mobipel de Colombes.

Selon le document entre juin 2014 et septembre 2017, l’entreprise est passée de 711 à 287 salariés, soit une baisse de 60% de ses effectifs, quand dans le même temps le chiffre d’affaires et le nombre d’abonnés de Free ne cessaient de grimper.

Pire, Alter a décompté 807 départs au total depuis 2013, dont 586 provoqués par Free (licenciements, ruptures conventionnelles…).

266 licenciements pour faute grave en trois ans

Selon les experts-comptables, la diminution d’effectif serait la conséquence directe de “licenciements disciplinaires massifs, des ruptures conventionnelles et des transferts intragroupe qui ne sont pas indépendants de la volonté de l’employeur”.

Sur les 315 licenciements opérés en trois ans, on dénombre ainsi 266 licenciements pour faute grave.

Des licenciements qui présentent l’avantage comptable de permettre à l’employeur de ne payer ni préavis, ni indemnité de licenciement.

Mobipel “chercherait par toutes les solutions individuelles possibles à contourner son obligation” de mettre en oeuvre un plan social.

Selon le rapport, cité dans l’article du Parisien, “84 contentieux (sont) engagés par les salariés pour un montant total de 1,9 million d’euros et une moyenne de 22.523 euros par demande”.

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Les employés d’Amazon devront-ils bientôt porter un bracelet électronique?

 

L’entreprise américaine vient d’obtenir l’approbation de deux brevets concernant un bracelet électronique qui, s’il était porté par les employés d’Amazon, permettrait de détecter les mouvements des mains et leurs activités dans les entrepôts du groupe.

 

On savait déjà qu’Amazon n’était pas l’entreprise la plus progressiste en matière de gestion des ressources humaines.

Mais, sous couvert d’améliorer toujours un peu plus la productivité du personnel, il semble que le groupe américain s’apprête à franchir un nouveau pas.

Amazon vient en effet d’obtenir la validation, le 30 janvier 2018, aux Etats-Unis, de deux brevets concernant un bracelet vibrant déposés en mars 2016. aux Etats-Unis.

Ces brevets décrivent le fonctionnement d’un type de bracelet électronique qui pourrait peut-être un jour être porté par des collaborateurs de l’entreprise. Encore parlons-nous ici de ceux qui ne seront pas bientôt remplacés par des robots.

brevet-amazon

L’objectif? En détectant le mouvement des mains de la personne, suivre son travail au plus près et améliorer sa productivité.

Une technique qui n’est en fait qu’une variante de celle exploré par un distributeur comme Lidl, comme le montrait récemment un reportage du magazine Cash Investigation.

Ce système de « traçage (…) des mouvements des mains d’un employé (…) pourrait être utilisé pour surveiller la réalisation de tâches assignées » comme l’inventaire et la préparation des commandes, expliquent les documents officiels relatifs à ce brevet. L’appareil est « prévu pour être porté (…) près de la main et pour émettre des vibrations ».

Concrètement, dans le cas d’Amazon, si un employé venait à placer ses mains au mauvais endroit ou à ne pas toucher le bon objet au moment de la collecte dans les entrepôts, le bracelet pourrait se mettre à vibrer par ultrason.

Un moyen de guider, mais aussi de surveiller, tous les mouvements des salariés logistiques de l’entreprise.

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