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Deliveroo quitte l’Allemagne et laisse un millier de coursiers sur le carreau

 

Le groupe britannique spécialisé dans la livraison de repas a annoncé aujourd’hui à ses clients et aux coursiers avec lesquels il travaille qu’il arrêterait ses activités outre-Rhin… dans quatre jours.

 

L’épisode, atterrant, mais tellement révélateur des pratiques de ce type d’entreprise, est relaté par le site QZ.com.

Ce matin, Wojtek Swieca, un coursier qui travaille depuis trois ans avec Deliveroo à Berlin (Allemagne) a, comme à son habitude, validé son planning et ses horaires de travail avec la plate-forme de livraison de repas pour la semaine à venir.

Wojtek Swieca travaille en moyenne entre 25 et 30 heures par semaine avec Deliveroo, ce qui représente aujourd’hui 80% de ses revenus.

La journée commençait donc plutôt bien pour Wojtek Swieca, jusqu’à ce qu’il reçoive soudainement un courriel de la part de l’entreprise britannique, lui indiquant que celle-ci allait mettre fin à ses activités en Allemagne… dans quatre jours, à compter du 16 août prochain.

Maintenant, Wojtek Swieca ne sait plus comment il va pouvoir payer l’assurance de son vélo et le loyer de l’appartement qu’il partage avec sa petite amie.

« Comment s’attendre ou prévoir une chose pareille? » explique Wojtek Swieca, interrogé par QZ.com.

Les coursiers pris au dépourvu

« S’ils nous avait prévenu trois mois à l’avance j’aurais pu facilement me retourner… mais là c’est complètement fou! »

Coursier indépendant travaillant Deliveroo, Wojtek Swieca n’a en effet pas du tout les mêmes droits qu’un salarié classique.

En pratique, le retrait soudain de Deliveroo du marché allemand (un marché où l’entreprise avait tout de même réalisé un chiffre d’affaires de 939 millions d’euros sur son exercice clos au 30 juin dernier), va entrainer le licenciement d’une centaine de collaborateurs directs et laisser sur la carreau plus d’un millier de coursiers (que Deliveroo se complait à appeler des « riders »).

Deliveroo

Pour les 1100 coursiers concernés, Deliveroo prévoit de verser, à titre de dédommagement, dans un premier temps une indemnité équivalente à 10 jours de rémunération, puis un second versement équivalent à deux semaines de rémunération.

Plus, cela va sans dire, tout ce que l’entreprise est légalement tenue de verser à ces coursiers indépendants.

Ce qui, pour mémoire, ne fut pas le cas lorsqu’une société, évoluant sur le même marché que Deliveroo, Take Eat Easy, ferma brusquement ses portes en France à l’été 2016.

Deliveroo indique que les indemnités versées concerneront les coursiers qui ont travaillé avec la plate-forme pendant les douze dernières semaines et que le montant de l’indemnité versée sera basée sur le revenu hebdomadaire moyen réalisé par les coursiers concernés durant cette période.

Deliveroo, société dans laquelle Amazon a décidé d’investir 575 millions de dollars au mois de mai dernier, a été créé en 2013.

C’est la première fois que l’entreprise se retire d’un marché aussi important et stratégique que l’Allemagne.

En Espagne, Deliveroo a récemment essuyé un revers judiciaire cuisant, qui pourrait être le premier d’une longue série.

En France, certains coursiers travaillant avec Deliveroo protestent ces jours-ci contre la nouvelle grille de rémunération mise en place par le groupe britannique.

De nouveaux barèmes qui selon eux  pourraient leur faire perdre entre 30% à 40% de leur revenu.

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Revue de presse / NewZilla.NET / 11-08-2019

 

Chaque semaine l’actualité du numérique aux meilleures sources.

 

Cliquer, c’est s’engager?

Une pétition ET une cagnotte – toutes deux numériques – c’est le symbole de ce qui se passe de plus en plus souvent autour d’une cause à défendre : une mobilisation virtuelle. Mobilisation qui s’exprime aussi sur des groupes Facebook ou via des mots-dièses sur Twitter ou Instagram. Un phénomène en pleine croissance, à la mode – le clic c’est chic – alors même que les formes traditionnelles d’engagement socio-politiques s’affaiblissent.

Facebook en sait plus sur vous que la CIA (Wired)

En anglais.

Palantir : livre-t-on nos secrets à nos alliés américains ?

Une société américaine d’analyse de données, Palantir, travaille pour le compte des services antiterroristes français, et des entreprises stratégiques, comme Airbus. Existe-t-il des risques de fuites de données vers les États-Unis ? Enquête sur l’une des start-up les plus puissantes du monde. (…) Aux États-Unis, Palantir travaille pour plusieurs agences de renseignement, comme la NSA, mais aussi le FBI, certains secrétariats d’État comme la Défense ou la Justice, ou encore plusieurs polices locales, notamment à Los Angeles ou à la Nouvelle-Orléans.

Google grand vainqueur de la directive européenne sur le droit d’auteur?

L’analyse du site spécialisé dans les affaires et la politique européennes Politico.eu. En anglais.

Comment les médias sociaux construisent et (re)-définissent notre identité? (The New Yorker)

En anglais.

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